Partir à l'aventure demande un peu d'anticipation et de prudence. Pour gérer au mieux les petits bobos de la rando, voyons ce qu'il peut-être utile d'emporter avec soi.
La règle de base lorsque l'on marche :
« on ne laisse pas une douleur s'installer et empirer »
en cas d'apparition des premiers symptômes, il faut diagnostiquer, soulager et soigner dans la mesure du possible. Dans tous les cas, il faut effectuer une surveillance régulière et méthodique,
pour pouvoir suivre les évolutions et agir en
conséquence.
En cas de besoin d'un avis médical d'urgence
on peut toujours téléphoner au SAMU : 15
La pharmacie / trousse de premiers
soin
Lorsque l'on accompagne un groupe on a l'obligation d'avoir avec soi une trousse de premier soin adapté à la taille du groupe et à la durée du périple.
Celle-ci est
soumise au principe de précaution qui restreint grandement le
champ d'action du « secouriste » en particulier vis à
vis d'un public de mineur.
D’un point de vue réglementaire, il
n’existe pas de disposition précise, ni de texte listant les
produits constitutifs des armoires à pharmacie. Avant tout séjour
ou dans le cas d'un accueil de loisirs, le référent sanitaire doit donc recueillir
les instructions
de la direction départementale de la Cohésion sociale et/ou
de la Protection des populations (DDCS/DDCSPP) du lieu de l’accueil
ou du séjour.
N.B. Ce blog fera toujours
référence à la réglementation de la DRJSCS de la région
Languedoc-Roussillon sauf mention spécifique.
"Pour chaque encadrement de groupe de mineurs,
l'animateur responsable
s'assure
d'avoir l'ensemble des renseignements médicaux (allergies,
traitement, antécédents, etc.) et le
cas échéant, des certificats médicaux de non contre indication à
la pratique de certaines activités physiques et sportives.
Tient
à jour un registre de suivi des traitements administrés et des
évolutions des pathologies en cas de long séjour (itinérance,
centre de loisir, etc.).
Tient
à jour une trousse de premiers soins.
Par
ailleurs, Aucun
médicament ne peut être administré à un mineur sans prescription
médicale. Lorsqu'un mineur suit un traitement, son responsable légal
doit fournir, en plus des médicaments, l'ordonnance.
Les
médicaments doivent être marqués au nom de l’enfant et conservés
dans un contenant fermant à clef sauf lorsque la nature du
traitement impose que le médicament soit en permanence à la
disposition de l’enfant."
Pour plus d'information visitez le site
de la DRJSCS du Languedoc-Roussillon qui propose des fiches
thématiques réglementaires très bien faites sur l'Accueil
Collectif de Mineur
En
ce qui concerne ma pratique, j'ai dans...
...ma trousse de premier soin collective :
pour
nettoyer :
pour
protéger
pour
apaiser
pour
effectuer un suivi et une bonne communication
un
bloc de papier et un crayon
une
liste des numéros d'urgences
la
liste des personnes à contacter en cas d'accident pour chaque
membre du groupe
un
coupe-ongle (pour éviter les blessures des doigts de pied dans la
chaussure) à proposer au participant avant chaque départ.
Un
moyen de communication (téléphone)
...ma trousse à pharmacie personnelle :
- Pour les traumatisme liés à
l'effort : des anti-inflammatoire en cachet et en gel pour
application locale, du baume du tigre de la bande de strapping.
- pour les ampoules : une
aiguille et du fil
- pour apaiser : du paracétamol
- pourquoi pas : un traitement spécifique à ma
pathologie personnelle (chacun la sienne)
La gestion des ampoules
L'ampoule ou cloque (phlyctène), est un mécanisme naturel de défense de l'organisme qui, pour lutter contre des frottement répétés sur la peau va former une poche (épiderme) de liquide (liquide séreux) pour protéger les tissus irrités sous-jacent (derme). Il n'est donc pas conseillez de touche à une ampoule qui doit suivre son processus (1 à 2 semaines) pour permettre la cicatrisation et le renouvellement de la peau.
Cependant, si vous devez poursuivre votre randonnée, et que celle-ci conduira inévitablement à la percé de
l'ampoule, il vaut peut-être mieux anticiper et ainsi éviter le carnage dans la chaussure en cours de route. Autant donc percer proprement avec une aiguille stérilisée et du fil, et penser la blessure avant le départ, pour avoir un pied propre, sec et protégé pour la marche.
Enfin, pour
permettre au pied de se remettre de ses émotions de la journée, sortez-le de son jus chaque soir, séchez-le et laissez-le respirer. La chaleur et
l'humidité favorise la formation d'ampoules.
La tendinite
c'est une inflammation du tendon
. Celle-ci peut avoir plusieurs causes, principalement mécanique en randonnée :
Le tendon, qui fait le lien entre nos muscles et notre squelette, Il présente des capacités viscoélastiques qui lui permettent de résister
à une traction et d’emmagasiner une certaine énergie pour la restituer
lors du mouvement. Un tendon est capable, sans dommage, de s’allonger
d’environ 5% de sa longueur initiale. Ainsi, il participe à la
protection et à la stabilisation du système musculo-squelettique.
L'inflammation apparait lorsqu'il est soumis à des contraintes trop importantes sur une période trop longue.
les causes :
- Une mauvaise position à l'effort
- Un matériel défectueux (chaussures)
- L'entraînement sous la pluie, dans le froid. Les conditions de travail (température) du tendon se trouvent fortement modifiées.
- Le travail prolongé à plus de 80 % de la puissance maximale (un effort trop intense et trop long)
- Des efforts physiques violents à froid.
- Les
impacts: Les chocs reçus par les tendons de façon accidentelle (lorsque
l'on se heurte à un objet) ou ceux provoqués par des activités
physiques.
- Une malformation légère: Congénital ou acquis ce
petit défaut peut devenir un problème lors de la pratique sportive et
des contraintes occasionnées par la grande répétition des gestes et
l'intensité de l'effort.
A noté que la tendinite est favorisée par une mauvaise hydratation. La première des choses à faire pour prévenir et soulager une tendinite et de parfaitement s'hydrater, avant, pendant et après l'effort.
Ensuite, la préparation progressive du corps à l'effort et indispensable : échauffements combinés à des étirements (avant et après).
Les infections peuvent elles aussi provoquer des tendinites. Toute
infection est susceptible de déclencher une réaction inflammatoire
localisée. C’est par exemple le cas pour les infections dentaires telles
que les caries.
Par ailleurs, certains aliments contiennent une substance qui favorisent les tendinites, l'histamine : Tomates, avocats,
épinards, figues, pomme de terre, choux, chou-fleur, concombre,
raisin.Choucroute, saucisses, saucisson, anchois, hareng fumé, sardine,
thon, conserve stérilisées, gruyère, fromages fermentés, levure, et vin sont donc à réduire, ou à éviter en cas d'apparition de tendinite.
Enfin, il ne pas focaliser son attention sur une tendinite naissante pour ne pas l'aggraver. En effet, certaines personnes concentrent leur stress sur leurs voies biliaires, hors, un dysfonctionnement hépatique peut conduire à une mauvaise élimination des déchets et un désordre métabolique impactant les tendons.
source :
http://www.directosteo.com
La gestion de l'eau
L'eau est une question essentielle en
randonnée. Elle apporte l'hydratation nécessaire au bon
fonctionnement du corps et à plus forte raison dans l'effort et la
chaleur d'une marche estivale.
Il existe plusieurs façon de consommer
l'eau puisée à la source sans passer par un système d'épuration
urbain moderne.
- Les pastilles de chlores : 6€ la
boite.
À n'utiliser qu'avec une eau claire
(pas d'eau stagnante et boueuse)
- Faire bouillir son eau (pendant au moins 1
minute).
On préférera une eau courante
qu'une eau stagnante et non souillée. On évitera les cours d'eau
immédiatement en aval d'un troupeau qui viendrait y boire et y tremper
les pattes.
En effet si en France métropolitaine les risques liés à la consommation d'eau sont relativement faibles le risque de la douve est toujours présent.
Enfin, contrôler la couleur de ses
urines est un bon moyen de surveiller le bon fonctionnement de ses
reins et pour s'assurer d'une hydratation suffisante.
Bonne balade !
