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dimanche 13 mai 2018

Pourquoi la nature nous fait du bien, les scientifiques expliquent




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Être au contact de la nature favorise notre bien-être psychologique.
Will Cornfield/Unsplash, CC BY



Alix Cosquer, Université de Bretagne occidentale

En 2015, un sondage réalisé dans le cadre de la Fête de la nature révélait que 96 % des Français interrogés percevaient la nature comme un « lieu de bien-être et de ressourcement ».

Aujourd’hui, l’avalanche de livres à ce sujet – entraînés par le best-seller La Vie secrète des arbres de Peter Wohlleben (2017) –, la sylvothérapie (se ressourcer en forêt) qui réunit de plus en plus d’adeptes ou encore la multiplication des salons « nature et bien-être » sont tout autant de signes que nous ressentons un besoin de vert dans nos vies de plus en plus urbanisées.

Alors que l’hypothèse d’un lien entre le bien-être humain et la nature est depuis longtemps admise, des recherches menées dans des domaines d’étude aussi variés que la médecine, la psychologie, ou encore les sciences cognitives valident effectivement cette théorie. Il faut aussi prendre en compte les bouleversements sociaux et environnementaux des dernières décennies qui impactent la nature et nos relations avec elle.

Récemment, des chercheurs ont dressé un panorama des différents axes de recherche explorés et des résultats autour de la thématique du bien-être humain et de la nature. La notion de bien-être, telle qu’entendue ici, ne se rapporte pas seulement à la santé, en tant qu’absence de maladie, mais désigne plus généralement un état physique, mental et social de bien-être.




Vidéo sur la mode de la sylvothérapie, ou le bien-être par les arbres. (Envoyé Spécial/YouTube, 2017).



La nature comme remède


Être au contact de la nature favorise notre bien-être physique et psychologique.

Plusieurs études observent une réduction du stress et de la dépression, favorisée par l’environnement naturel et, à l’inverse, une amélioration de l’estime de soi, du sentiment de bonheur ou encore de la créativité.

La nature soigne nos maux et, plus que cela, elle améliore aussi nos capacités et nos fonctions cognitives, en réduisant la fatigue et en restaurant notre capacité d’attention, si sollicitée par la vie quotidienne. Elle participe également à notre bien-être physique : réduction de la douleur, de la pression artérielle, de l’obésité ou encore accélération de la guérison et prévention de certaines maladies.

En somme, la nature n’est pas simplement un substrat nécessaire dans lequel s’enracinent les cultures humaines, mais un terreau qui influence nos vies au quotidien et qui, peut-être, est justement ce qui permet à ces cultures de croître et de se développer.

De quelle nature parle-t-on ?


La nature dont il est question peut prendre des formes très diverses : il peut s’agir d’éléments de nature (des pierres, de l’eau, du vent), de faune, de flore, de paysages (mer, montagne, forêt), qui n’appartiennent pas nécessairement à une biodiversité qui agit dans un écosystème défini.

Par exemple, en 1984, une étude montrait déjà que des patients possédant une fenêtre sur l’extérieur guérissaient plus rapidement à la suite d’opérations que d’autres patients ne bénéficiant pas d’une telle vue.





Une vue sur la nature aiderait à guérir plus rapidement.
Jacob Meyer/Unsplash



Suffit-il de quelques plantes vertes ou d’une photographie de la mer pour ressentir les bénéfices de la nature ? La question est d’importance puisqu’elle a potentiellement des conséquences en termes de choix de protection environnementale et de politique de santé publique.

Une nature riche en biodiversité


Les études convergent vers l’idée qu’une nature en bonne santé, c’est-à-dire riche en biodiversité et fonctionnelle, assure une bonne santé humaine.

Cette constatation peut sembler évidente, pourtant, la convergence plus systématique des débats entre les problématiques environnementales et sociales est assez récente. La médiatisation des discussions autour du renouvellement de la licence européenne du glyphosate, un herbicide massivement employé en agriculture, ou plus largement l’explosion de la demande de produits biologiques, reflètent la sensibilité croissante de l’opinion publique à ces enjeux. Lorsqu’il s’agit d’une exposition directe ou via l’alimentation, la relation entre des systèmes naturels dégradés et des effets négatifs sur la santé humaine est facile à envisager.

La plus-value sur la santé et le bien-être, apportée par un environnement riche par rapport à des éléments de nature épars, doit encore être explorée.

Un domaine dans lequel les bénéfices fournis par l’exposition à des environnements riches en biodiversité s’illustrent clairement est celui des allergies chroniques et des maladies inflammatoires. L’exposition à une multiplicité d’habitats naturels permet normalement le développement de réponses immunitaires aux allergènes et à d’autres facteurs susceptibles de causer des maladies. L’absence d’exposition aux microbes, surtout dans la petite enfance, peut entraîner un mauvais acclimatement de la communauté microbienne de l’organisme, et une réaction inattendue face à certaines particules.

L’environnement des individus doit donc comporter une source diversifiée de microbes permettant une inoculation adéquate.

Selon l’hypothèse dite de biodiversité, la baisse de l’exposition humaine à la population microbienne affecterait le microbiote, ce qui entraînerait le développement de différentes maladies.

Une dose de nature


L’enjeu actuel réside dans le fait qu’une nature en bonne santé ne se résume pas à un environnement dépourvu de produits chimiques. La destruction des habitats naturels et des espèces, la surexploitation des ressources ou encore le changement climatique sont également des facteurs d’origine humaine qui contribuent à rendre la nature moins diversifiée et altèrent son fonctionnement ; et par ricochet, mettent en péril notre santé et notre bien-être.

Dans quelles relations avec la nature faut-il être engagé pour en percevoir les bénéfices ? Faut-il la regarder ou bien la toucher ? Et avec quelle régularité ?

Ici encore, les questions ont leur importance, car elles s’inscrivent dans un contexte contemporain de changement des relations à la nature, du fait des modes de vie urbaine et sédentaire. Nous passons de moins en moins de temps à l’extérieur et, pour la plupart d’entre nous, dans un environnement naturel appauvri, au point que certains auteurs parlent à ce sujet « d’extinction de l’expérience ».

Les paramètres qui influencent le bien-être humain sont parfois difficiles à isoler de l’ensemble des expériences vécues des sujets. C’est pourquoi certains auteurs proposent comme cadre de recherche le concept de « dose » de nature, permettant d’associer des durées, des fréquences et des intensités différentes d’expériences et d’exposition à la nature. Les différents paramètres qui composent cette « dose » sont ensuite traités en fonction de la santé des individus. L’importance des bénéfices issus de la relation à la nature dépendrait ainsi de la dose de nature reçue.




Nous avons tous besoin de la nature. (WWF France/YouTube, 2016).



Voir la vie en vert


Néanmoins, la complexité des mécanismes des bénéfices naturels au bien-être humain échappe encore à la compréhension. Pourquoi la nature nous fait-elle du bien ? À cette question, l’hypothèse de « biophilie » est avancée, postulant que l’être humain possède une tendance innée à rechercher les connexions avec la nature et d’autres formes de vie. Cet intérêt pour la nature serait le produit d’une évolution biologique permettant la meilleure adaptation possible à l’environnement.

La diminution rapide des habitats naturels et l’effondrement de la diversité des espèces animales et végétales renvoient à un inquiétant scénario concernant le bien-être humain. De plus, les modes de vie contemporains se traduisent, pour un grand nombre d’individus, par une exposition directe plus faible à l’environnement naturel.

Si notre bien-être dépend en partie de la qualité de notre lien à la nature, on peut s’interroger sur les conséquences humaines et environnementales de cette « déconnexion » qui s’amorce. Pour inverser cette tendance, le développement des recherches scientifiques doit s’accompagner de la mise en place d’actions de terrain.

Il est nécessaire de repenser l’approche des politiques de gestion, notamment dans le domaine de la planification urbaine, où il paraît urgent d’amener la nature en ville, de protéger et de favoriser la biodiversité dans ces espaces.




Parallèlement, le champ de l’éducation porte aussi une responsabilité dans la prise de mesures pour encourager les jeunes à développer et entretenir des relations avec la nature le plus tôt et le plus régulièrement possible.

Alors que la préservation de la biodiversité peine à s’inscrire dans les agendas, la reconnaissance de la santé et du bien-être humain comme un élément strictement dépendant de conditions environnementales favorables pourrait être un argument décisif.

Alix Cosquer, Chercheuse en psychologie de la conservation, Université de Bretagne occidentale

La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.

samedi 28 janvier 2017

Syndicat National des Professionnels de l'Accompagnement et de l'Education à l'Environnement

Le Syndicat National Professionnel de l’Accompagnement et de l’Education à l’Environnement (SNP AEE) a été créé le dimanche 5 juin 2016 à Saint Jean du Gard (30).

Il doit son existence à une poignée de jeunes diplômés du BPJEPS Activités de randonnée et BPJEPS Education à l'Environnement vers un Développement Durable, ainsi qu'au soutien actif du SNP CKDA, qui lui permet de bénéficier de sa structure administrative pour les premières années de création.

Son objet est de rassembler les professionnels de l’animation de pleine nature.
A ce titre le syndicat se donne pour mission d’étudier et défendre les droits, les intérêts matériels, moraux, collectifs et individuels, de ses adhérents.
  • Il s’attache à étudier les points de vue technique, sécuritaire, pédagogique de l’encadrement des activités de randonnées et d’éducation à l’environnement.
  • D’accueillir et examiner les vœux et toutes suggestions qui lui parviendront et soumettre aux pouvoirs publics, administrations ou organismes privés, toutes propositions utiles.
  • De promouvoir tous textes de progrès social et faire exécuter ceux en vigueur.
  • De permettre aux adhérents d’accéder à une assurance professionnelle adaptée à leurs pratiques.

 Pour atteindre ses objectifs, le SNP AEE à besoin de rassembler le plus grand nombre d’adhérents.
En effet, c'est par le nombre que nous pourrons obtenir le crédit et l'écoute que nous attendons de la société. Par ailleurs, l'adhésion est aujourd'hui la seule ressource de notre association.

Pour adhérer il suffit de remplir le bulletin d'adhésion et d'envoyer votre cotisation.
Plus d'info sur www.snpaee.org

En vous espérant nombreux et solidaire.
Syndicalement.

le bureau du SNP AEE

lundi 28 décembre 2015

La carte de France des bonnes étapes


Envie de revoir des bonnes têtes ?!
Venez passer du bon temps avec une bande d'allumés prêts à dormir dehors à moins 15°c, à sauter à pieds joints dans les tourbières,  à vous conter fleurette, faunette et géologette.
On vous promet des chants à 12 voies, du pipeau et de l'accordéon toutes la nuit, une mazurka moderne et du gibier de parechoc pour le diner.

Venez donc jeter un coup d’œil sur cette carte et vous verrez que votre voyage croise forcement l'une de nos routes.
Alors n'hésitez pas une seul seconde, prenez votre sac à dos, montez sur votre vélo et rejoignez nous pour de nouvelles aventures !!!


dimanche 20 décembre 2015

Ça y est, c'est fini !

Nous sommes tous reparti vers de nouvelles aventures, le diplôme en poche pour chacun d'entre nous. Une belle aventure humaine dont nous vous proposons de poursuivre le récit jusqu'à cette fin d'année 2015.

D'autres images, d'autres rencontres et d'autres histoires restent à conter.

La semaine 17 est dors et déjà en ligne, toujours dans la colonne de droite de ce blog.

En espérant partager avec vous encore quelques temps ces magnifiques moments que nous avons vécus ensemble.

lundi 30 novembre 2015

Syndicats et assurances pour nos métiers


Il y a quelques jours, le Syndicat National des Guides Professionnels Canoë-Kayak DA a changé d'assureur et offre la possibilité de créer des collèges de représentant des metiers de la randonnée.

Une alternative au Syndicat des Accompagnateurs en Moyenne-Montagne (ouvert uniquement au détenteur du diplôme du même nom).
Afficher l'image d'origine
Les Diplômés du BPJEPS Activités de Randonnées peuvent enfin s'intégrer à un syndicat dans l'attente peut-être de la création d'un Syndicat spécifique aux métiers de la randonnée. qui sait ?



http://www.sngpckda.org/syndicat/assurance.php

dimanche 22 novembre 2015

Vous ne savez pas quoi faire ce soir ? Venez nous voir !


Et en exclusivité voici le teaser du film "JURAID - Si le Jura m'était comté..." réalisé par Kay-Line, Pierre L. et Clément :

JURA_TEASER from Clément Llorca on Vimeo.

samedi 10 octobre 2015

La garrigue pour tous avec escapeo

Hé oui, on se laisse déborder...
de g. à d. Clément, Pierre L. Monique & Peb
Mais on le finira ce blog un jour ou l'autre.

En attendant un petit souvenir de notre journée autour des publics en situation de handicap avec escapeo

Escapeo est une agence qui propose des activités de pleine nature ouvertes à tous, y compris les publics en situation de handicap grâce à des équipements adaptés et des compétences reconnues.


Julien Gurrera
9 Place de l’Eglise
34700 Saint Jean de la Blaquière
06 43 70 26 18 ou 04 99 91 22 62