pour être informé de l'actualité de ce blog, rendez-vous au bas de cette page

Rechercher dans ce blog

08 - Rando Cévennes - partie 2

 Grande Rando n°1 - Cévennes (partie 2)


Après un bon couscous de bivouac dont on se souviendra longtemps et une nuit de sommeil sous la bâche, nous nous retrouvons à la lisière du bois pour partager un café, un thé, une tartine, une pomme, au milieu des traces de neiges hivernales résiduelles.

Nous ne sommes pas encore très bien rodés et nous prenons un peu trop de temps pour faire notre paquetage. Arnaud trépigne car le programme de la journée est chargé et il faut arriver au bout avant la nuit...

"Bon, on se casse ?!"

 Au programme de la journée, traces et indices d'animaux, vestiges du Mégalithique, flore de l'étage de végétation montagnard, villa gallo-romaine...

polypore du bouleau
passage de cerf
sépulture à coffre
villa gallo-romaine

Et parce que c'est pas le tout de jouer les naturalistes, on est content de poser nos sac et nous réchauffer à la bergerie de Saint-Clément avant de repartir affronter les éléments autour du Mt Mars (1162m).



Le lendemain, 3ème jour, nous quittons notre bergerie pour rejoindre le gîte d'étape du Galabertès en passant par la Picharlerie.
La Picharlerie est une ancienne ferme occupée de 1941 à 1944 par un instituteur révoqué par Vichy, des réfractaires au STO, ainsi que des resistants français et allemands, dont le célébre groupe Bir Hakeim et la brigade Montaignes.

Les ruines de la Picharlerie inspire à notre petit groupe une gravité palpable.
de g. à d. Romain, Kay-Line, Pierre L., Mylène, Fanny, Peb, Mathieu, Arnaud
Ce lieu est aussi emblématique d’une région de refuge : les Cévennes. Son relief compliqué et très compartimenté ainsi qu’une population traditionnellement bienveillante envers les personnes pourchassées, offrent un terrain propice à l’action clandestine.

Pour plus d'infos à ce sujet, suivez le lien : http://www.onac-vg.fr/files/uploads/maquis-picharlerie.pdf




 gîte d'étape, chambre individuelle et table d'hôtes
Le Galabertès

48370 St Germain de Calberte
Tél : +33 (0)4.66.45.70.56 - e-mail : d.roullier@free.fr





A la veillée, près de la grande cheminée de Dominique et Laurence Roullier, le groupe chargé de la synthèse des connaissances abordées pendant la semaine, se réunit autour d'Arnaud pour organiser le travail, tandis que le reste de notre équipe étudie l'itinéraire de la dernière rando de la semaine.





Notre ultime marche nous permet de découvrir le Château de St-Pierre, perché sur sa bute...

Romain et le Castrum
...des asperges sauvages...


Et une maison forte de la fin du moyen-âge, qui marque bien de la fin des guerres de territoires incessantes entre seigneurs...

domus fortis - maison forte
Pour y accéder, nous franchissons une barrière. L'occasion de discuter d'une problématique importante du randonneur : la traversé de terrains privés.

En effet, il n'est pas rare, lorsque l'on souhaite s'aventurer au-delà des chemins balisés, de devoir passer une barrière, longer un champs de culture, croiser quelques vaches...
Il est alors important de respecter quelques règles élémentaires de civisme et de respect. Néanmoins, le propriétaire des terrains traversés reste pleinement en droit de nous interdire le passage.

La victoire en chantant, nous ouvre la barrière. La liberté guide nos pas,
et du Nord au Midi, la trompette guerrière a sonné le vrai combat...

(Chant du départ, la guerre des boutons, 1962)
Au hameau des Ayres, seul village situé sur la ligne des crêtes, à 800 mètres d'altitude, nous croisons le chemin de transhumance (draille) du Languedoc, emprunté depuis des siècles par les bergers et leurs troupeaux.
Arrivés à la tombée de la nuit, les moutons se désaltèrent et se reposent sous les vieux châtaignés, pour repartir vers trois heures du matin.

Fertilisés abondamment, les "arbres à pain" des Ayres, ont pris des allures de géants.

Notre première grande randonnée prend fin et nous rentrons à Saint-jean-du-gard vidés et pleins en même temps.

Synthèse,
avec de G. à D. Ianis, Mylène, Mathieu, Pierre G.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire